• Accueil

  • « Guerre aux Démolisseur ! », déclarait Victor Hugo en 1832, scandalisé par la destruction de monuments médiévaux, avec l’espoir, qu’un jour en France une loi protège le patrimoine historique. Si cet appel lancé au XIXe siècle concernait les vestiges en élévation, le XXe siècle a vu surgir la nécessité de protéger les vestiges enfouis dans le sol. Aujourd’hui, les archéologues ne font plus la guerre aux « démolisseurs », la loi leur permettant d’intervenir par le biais d’opérations archéologiques, avant la construction d’aménagement afin de sauvegarder les traces d’occupations humaines. L’archéologue doit donc étudier ce patrimoine pour le comprendre et transmettre au reste de la société les connaissances qu’il a acquises.

    C’est cette recherche de la compréhension de la vie de l’homme à travers la découverte des vestiges matériels et immatériels, qui m’a attirée vers l’archéologie.

    Après une double licence en « Archéologie et Histoire de l’Art » et « Histoire » puis un Master 1 en « Archéologie médiévale », sur la céramique du premier Moyen Âge de l'Abbaye de Chelles (77), à l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne, j’ai choisi de poursuivre en Master 2 professionnel Archéologie.

    Ce Master permet de se spécialiser en archéologie de terrain, notamment dans le domaine de l’archéologie préventive en alliant enseignement universitaire et stages dans des services archéologiques. Il m’a semblé primordial d’acquérir une formation abordant tous les aspects de l’archéologie, tant sur le plan historique, administratif ou légal que dans son fonctionnement opérationnel et pratique.

    J’ai ainsi pu compléter mes expériences de stages sur des fouilles programmes, réalisés durant mes études, par un ensemble de stages dans le domaine de l’archéologie préventive : Stages de terrain sur des opérations de diagnostics et fouilles préventives ; Étude du fonctionnement d’un service archéologique et de ses différentes missions ; Stage dans le cadre d’un laboratoire ou portant sur une étude de mobilier. Pour compléter cet ensemble qui permettait d’aborder plusieurs étapes de la chaîne opératoire de l’archéologie j’ai aussi décidé de participer à une formation sur la médiation en archéologie.

    Ma formation pluridisciplinaire en archéologie et histoire me permet d’être à l’aise avec différents types de sources. Grâce à mes expériences pratiques en archéologie je suis aussi compétente sur le terrain , lors des diagnostics et des fouilles, que durant la phase d’étude du matériel, trie, lavage, enregistrement, dessin, gestion et étude du mobilier et qu'en médiation envers le grand public.

    Camille Baïda, archéologue et médiatrice en archéologie   Camille Baïda, archéologue et médiatrice en archéologie   Camille Baïda, archéologue et médiatrice en archéologie    Animation d'une action de médiation

     

    Diagnostic                  Fouille préventive et programée     Etude du mobilier           Médiation en archéologie

     





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique